vendredi 2 décembre 2011

Ca sent le sapin... direction Phnom Penh


Météo : un beau soleil, 28deg


J’appréhende la route… et surtout la circulation ! Pour faire simple : la N5 arrive directement dans Phnom Penh. Sans trop de problème j’arrive en banlieue mais les 5 derniers km demandent toute ma concentration.
Je décide de passer chez Bernard pour lui dire que je passerai lui laisser la moto dans l’après-midi, et souscrire mon assurance avant d’aller à mon hôtel.

Après être passé chez Bernard, direction l'assureur local pour régler les papiers et finaliser ma couverture d'assurance. Je me perds dans le quartier du marché, sans jamais trouver l’assureur. Excepté toucher la moto, aucun ne m’aide vraiment… alors qu’ils parlent anglais. D’ordinaire ils sont tous les 5 mètres à demander si je veux un tuktuk, mais là personne puisque je suis en moto… no comment !

Je suis paumé et je décide d’aller à mon hôtel : Frangipani 90’s.
La circulation est un grand n’importe quoi : sport, klaxon etc… je trouve non sans mal l’adresse indiquée par mon guide. Ce n’est pas le bon hôtel, le mien est un peu plus au sud… je repars. Je n’ai pas fait 100 m, un flic m’arrête ! Ils sont 7-8 sous un arbre. Avec des signes, ils m’expliquent que je suis en sens interdit… aucun panneau évidemment pour me le dire ! Bref permis de conduire etc… et ils demandent que je « pay money » … aie… combien ? à mon appréciation… je dis que je payerai au commissariat mais là, il ne comprend plus bizarrement. Je tente 5 USD, un prix exorbitant, mais je veux aller à mon hôtel. Il n’hésite pas, ok pour 20000 riel.

C’était la dernière péripétie avant d’arriver à mon dernier hôtel qui est très bien.
Je redescends un peu plus tard préparer ma moto : graisse et huile, installation des boites que je laisse dessus et enfin je pars régler mon assurance.


J’enchaine au garage, le Boss n’est pas là, je patiente. Il arrive. On enlève les caisses qu’il va conserver dans l’arrière-boutique. Puis on range la moto complètement au fond de son entrepôt, sur le trépied central. Il défait la batterie pour la recharger régulièrement. Il discute en même temps avec d’autres clients et puis on finalise le tout. Il joue un peu la confiance car il doit sentir que je ne dois pas être complètement serein !

Bref je m’en vais, laissant ma moto derrière moi, pour de bon … ~soupir~…

Je rejoins le quartier des restaurants et bars à pieds pour prendre l’apéro, dine au Resto du coin, un plat français qui mériterait un meilleur cuisinier pour la cuisson car l’assemblage est très bon.
La rue, enfin le bord de rivière est un défilé incessant de motos : presque une parade. Je rentre à pieds, vers mon hôtel (30-40 min de marche), pensif…




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